-Anne-Ophélie Louis: passeuse de mots et facilitatrice de liens. Auteure-Rédactrice-Punchlineuse /Animatrice d’ateliers d’écriture. Mais aussi...

Journaliste, éditrice, scénariste, publicitaire ? Non, ça c'est Colette. Mais qui sait demain ! ?

Je rembobine : éducatrice, médiatrice culturelle, animatrice, vendeuse, journaliste-pigiste…slasheuse, une vraie vie d'artiste !

Il y a en moi une enquêtrice à la Nelly Bly, une aventurière, digne héritière d’Alexandra David Néel qui a la pugnacité d’une Camille Claudel, l’esprit libre et l’âme exploratrice !

Je rembobine. Père : artiste. Mère : vouée aux autres. A la naissance : 2,9 kilos (comme Mohamed Ali). Un signe ? Je fais 50 kilos tout mouillé ! Je suis ce qu'on appelle dans le jargon des boxeurs un poids plume (la boxe ❤ ️). Je ne suis pas née dans les livres, encore moins dans l'opulence. Je n'ai pas été biberonnée à la littérature, tout ce que je peux vous dire, c'est que j’ai toujours baigné dans l’art et l’entreprenariat.

L'écriture a toujours été dans les cercles de ma vie. Elle est aujourd’hui au centre.

Je rembobine. J’écris pour les autres depuis plus de 15 ans. Mon histoire avec le journalisme est liée à une rencontre. Je n'ai pas ledit diplôme, mais ladite plume. Je suis curieuse, je fonce, je trouve ma place...Je suis engagée comme super-plume. En pleine crise de vocations, entre le social et le journalisme, je mets en place des ateliers d’écriture en lien avec l’éducation populaire dont je porte les valeurs. Je me forme auprès d’un spécialiste de l’animation du Ciclop, Pierre Frenkiel, auteur de pièces de théâtre. Je suis sur mon chemin.

Je rembobine…

A 10 ans : tout est très clair. J’écris des histoires de théâtre, des textes pour mes propres magazines.

Je veux écrire, être comédienne et faire de la boxe. Empêchée dans mon désir d'être, mon cœur saigne mais n'abandonne pas. C'est le poing serré, la rage au ventre, l'espoir qui me fait taper autrement. A commencer par la machine à écrire, celle qui sert à mes parents (le ring, beaucoup plus tard)...C’est ainsi que j’écris mes premières créations. Je les vends même contre quelques centimes, parfois des bonbons. Par un coup de théâtre, je suis propulsée sur le devant de la scène : mon instituteur décide d'ouvrir un club théâtre, de jouer ma pièce devant toute l'école et j'aime ça.

Le théâtre, la boxe, et l’écriture. C'est là que tout commence...

Aujourd’hui, je sais que je n’arrêterai jamais d’écrire.

L’écriture ici et là…"